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Les violences conjugales et domestiques
La violence domestique, qui englobe la violence entre partenaires intimes, désigne les préjudices physiques, sexuels ou psychologiques infligés à une personne par un partenaire ou conjoint actuel ou ancien. La violence domestique est associée à une gamme d'effets sur la santé physique et mentale.
La violence domestique peut toucher n'importe qui et est malheureusement courante. Plus d'une femme sur trois et un homme sur quatre ont subi des violences physiques, des viols ou des actes de harcèlement de la part d'un partenaire intime au cours de leur vie. La violence domestique représente environ 20 % de tous les crimes violents. Plus de la moitié des personnes transgenres et non-binaires (54 %) ont vécu une forme de violence de la part d'un partenaire intime au cours de leur vie.
Être victime de violence domestique est lié à un risque accru de stress post-traumatique (TSPT), de dépression et de suicide. L'exposition à des événements traumatiques peut entraîner du stress, de la peur et de l'isolement, ce qui peut mener à la dépression et à des pensées ou comportements suicidaires.
Les survivants de violence domestique peuvent intérioriser les abus verbaux de leur partenaire. Ils peuvent se blâmer pour leur situation ou ressentir de la colère et du ressentiment envers eux-mêmes. Après avoir subi des abus, ils peuvent rencontrer des difficultés dans de nouvelles relations.
Les survivants de violence domestique sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes de santé et de percevoir leur état de santé général comme mauvais comparé à ceux qui n'ont pas vécu de violence domestique. Environ 75 % des survivantes féminines subissent une forme de blessure liée à la violence domestique. En plus des blessures, les symptômes physiques courants incluent des maux de tête, l'insomnie, des douleurs chroniques, des symptômes gastro-intestinaux, des douleurs thoraciques, dorsales et pelviennes.
Les traumatismes crâniens et les étranglements non mortels (c'est-à-dire l'étouffement) sont des formes de violence entre partenaires intimes qui passent souvent inaperçues. La violence entre partenaires intimes peut également entraîner des grossesses non planifiées et des complications pendant la grossesse pour la mère et l'enfant.
Malgré les conséquences néfastes sur la santé mentale associées à la violence domestique, divers facteurs peuvent empêcher les survivants d'en parler à leur professionnel de santé ou de rechercher des soins de santé mentale. Les obstacles à parler à un professionnel de santé ou à obtenir des soins peuvent inclure la peur des représailles, la méfiance envers les autorités et le système judiciaire, la stigmatisation et la discrimination, ainsi que des sentiments de culpabilité, de honte ou d'embarras. Les professionnels de la santé peuvent ne pas poser de questions ou rechercher des signes potentiels d'abus.
Cependant, si vous êtes préoccupé pour vous-même, ou si vous voyez des signes d'une relation abusive chez un ami, un voisin ou un collègue, osez engager la conversation. Même si vous ou eux n'êtes pas prêts à parler, des ressources sont disponibles et ils sauront que vous êtes là pour eux et que vous serez un soutien si jamais ils ont besoin d'aide.