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Un diagnostic de cancer peut naturellement être bouleversant et changer la vie d'une personne. Les personnes aux prises avec un diagnostic et un traitement du cancer ont souvent des niveaux élevés de détresse psychologique et la dépression est courante. Seule une personne sur 4 fait appel à l'aide. La dépression ou d’autres problèmes de santé mentale peuvent avoir une incidence sur le rétablissement du cancer et notamment l’accès aux traitements.
La détection précoce est importante mais le simple dépistage des patients ne suffit pas. Une approche efficace utilisée pour répondre au besoin de soins de la dépression dans le traitement du cancer est une approche de soins intégrative ou collaborative dans laquelle les soins de santé mentale font partie intégrante des soins globaux.
Par exemple, au Royaume-Uni, le programme Depression Care pour les personnes atteintes de cancer fait appel à des infirmières spécialisées dans le cancer ou à des travailleurs sociaux spécialement formés pour soigner des problèmes de santé sous la supervision d'un psychiatre. On a constaté que le programme améliorait la dépression et la qualité de vie des patients. Comparativement aux patients du groupe de soins habituels, les participants au programme Dépression pour les personnes atteintes de cancer présentaient également moins de dépression, d’anxiété, de douleur et de fatigue; et une meilleure santé et qualité de vie. Une nouvelle étude se penche sur une brève intervention visant à remédier à la détresse chez les personnes diagnostiquées d'un cancer.
Les chercheurs ont étudié les effets d'une brève session d'intervention psycho-oncologique d'une ou deux visites. L'étude comprenait un total de 146 patients âgés de 19 à 79 ans. Les participants ont rempli le thermomètre de détresse au début de leurs première et deuxième visites à la clinique et l'ont répété à la fin de chaque visite. Les visites ont impliqué une combinaison de médicaments et de psychothérapie et ont duré jusqu'à une heure. Ils ont constaté une amélioration significative des scores de détresse après les visites. Le délai moyen entre les deux visites était de 17 jours et les scores de détresse n'étaient pas significativement différents entre la fin de la première visite et le début de la seconde. Cela suggère que les effets bénéfiques de la première intervention ont persisté, selon les chercheurs. Les chercheurs ont conclu que, chez les patients adultes atteints de cancer, «une intervention psycho-oncologique d’une heure, administrée en une à deux séances, a considérablement réduit la détresse du patient»
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